Détermination

Répartition au Sahara
Maire donne pour ce taxon la répartition : "Cyrénaique : Gemines (M. et WE.). - Algérie : Commun dans les Hauts-Plateaux et l'Atlas saharien. Maroc : Commun dans les région semiarides de l'intérieur."
Nous l'avons observé sur l'adret du Haut-Atlas oriental et jusque dans des épandages à la lisière nord du Sahara où il a pu être entrainé par des oueds en crue.




Tiges / Feuilles




Boutons / Fleurs




Fruits / Graines


Références botaniques
africanplantdatabase.ch | (CJB Genève)
gbif.org | Global Biodiversity Information Facility
Les taxons du genre Beta se reconnaissent à leurs longues tiges, rampantes ou érigées, parsemées de graines caractéristiques. C'est un ensemble complexe de formes sauvages, de formes cultivées et de formes échappées des cultures.
Linné avait crée deux taxons, Beta vulgaris pour les betteraves cultivées et Beta maritima pour une plante sauvage des côtes maritimes de l'Europe. Le botaniste italien Arcangeli a choisi de faire de l'espèce sauvage une sous-espèce de la plante cultivée : Beta vulgaris subsp. maritima. Cette façon de mettre les choses à l'envers est paradoxale : dans une perspective phylogénétique ce sont les taxons cultivés qui devraient apparaître comme des cultivars, des variétés, à la limite des sous-espèces du taxon sauvage !
En Afrique du Nord, il existe une Beta endémique au port rampant qui a été publiée sous le nom de Beta vulgaris var. debeauxii par Clary dans le "Catalogue des Plantes observées à Daya (Algérie)" (Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Toulouse, 1888).

"Plante vivace. Tiges nombreuses, couchées en cercle, étroitement apprimées au sol, grêles, se terminant en spicastres simples ou peu rameux, feuillés la base. Fleurs>=3 mm long., ordinairement fasciculées par 3. Graines subglobuleuses, sans bourrelet périphérique saillant sur la face supérieure. Spicastres occupant ordinairement plus de la moitié de la tige."

Beta debeauxii est un taxon sauvage et il n'y a donc pas de raison de le faire dériver d'un taxon cultivé. Selon qu'on le juge proche ou suffisamment différent par sa morphologie et sa chorologie du Beta maritima L. on peut choisir de le renommer Beta maritima subsp. debeauxii ou plus prudemment Beta debeauxii.